Tout va bien au pays de My Major Company

Publié le par label-musicom.over-blog.com

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On pensait que les labels communautaires étaient en difficulté (les problèmes de Sell A Band, la liquidation judiciaire de SpidArt...), et bien non, My Major Company le clame haut et fort dès la page d'accueil, TOUT VA BIEN.

Voici ce que les internautes ont pu découvrir sur le site officiel de MMC:

 

Chers Artistes, chers Producteurs, chers internautes,

L'actualité des labels participatifs est mouvementée depuis quelques mois et les nouvelles ne sont pas toujours bonnes. La faillite de Spidart ou la cessation de paiement de Sellaband ne sont pas anodines. C'est l'occasion pour My Major Company de prendre la parole, de vous rassurer mais aussi de vous rappeler quelques grands principes de la production collaborative telle que nous l'envisageons.

MMC se porte bien !

En 2009, la société est bénéficiaire et nous en sommes fiers. Cela veut dire 2 choses : la société et son modèle sont pérennes et nous avons les moyens d'investir dans le développement de nos artistes en France et de notre modèle à l'étranger : une dizaine de sortie d'albums prévue cette année et l'ouverture de plusieurs filiales dans le monde, dont la Grande Bretagne dans les tous prochains mois !
C'est Paul-René Albertini qui est en charge du développement international de notre système.
De plus, MMC a levé 3 millions d'euros auprès du fond de Stéphane Courbit fin 2008. Cela nous garanti de pouvoir nous développer dans les années qui viennent. Et si les temps étaient durs, nous pourrions y faire face sereinement.
La présence dans le staff et à notre capital de tels acteurs de renom a une autre conséquence : si cela nous donne des moyens considérables de développement, c'est aussi une obligation de rigueur et d'exigence financière et juridique sans pareil. Pas d'approximation, pas d'à peu près. 

 Ainsi, votre argent est recueilli sur un Compte de Tiers dédié et protégé. Vous pouvez à tout moment récupérer vos mises ou les changer d'artiste tant que la jauge n'est pas pleine. Surtout, ni MMC ni d'hypothétiques créanciers ne peuvent y toucher pour autre chose que le financement des artistes que vous aurez choisi de produire. Vous pouvez donc investir sur MMC en toute sérénité (pour plus d'info, reportez vous aux Conditions Particulières des Internautes Contributeurs en cliquant ici).



Mais attention, miser sur un artiste, c'est prendre un risque !

 

Le succès des jeunes artistes est très aléatoire et très imprévisible. C'est la raison pour laquelle les Major signent beaucoup moins de premiers albums que par le passé. Il est coutume de dire en maison de disque qu'1 projet sur 4 ou 5 devient rentable pour son producteur. Pour les artistes MMC, le ratio sera probablement le même. Le succès exceptionnel de Grégoire et l'excellent démarrage de Joyce nous réjouissent mais ils ne seront pas la règle.


Voilà pourquoi miser dans une optique purement spéculative serait un mauvais calcul que nous ne voulons pas encourager. C'est dans cet esprit que nous avons par exemple limité les mises et que nous continuerons à le faire. L'expérience MyMajorCompany s'inscrit dans la durée et dans une relation plus riche qu'un simple lien économique. D'autant plus qu'un album peut mettre des mois voir des années à voir le jour. 
Notre récent sondage indique que la grande majorité d'entre vous mise pour deux raisons principales : soutenir un artiste qu'il aime et l'accompagner dans son développement. Nous avons conçu notre site dans cette optique et ces deux motivations sont notre promesse. Gagner de l'argent doit être la cerise sur le gâteau. 

Et prenez garde aux contrefaçons et aux raccourcis !

Nous avons toujours salué l'émergence de concurrents dans la musique et dans d'autres secteurs (cinéma, BD, sport, etc.). Nous avons toujours répondu avec enthousiasme à la sollicitation des journalistes et des bloggeurs qui sont les relais de ce phénomène.
Malheureusement, la faillite de certains et l'inconséquence d'autres peuvent décrédibiliser tout le secteur. Alors avant de placer votre argent, prenez garde aux éléments suivants :

- Les taux de rémunération trompeurs. De nombreux journalistes et bloggeurs par exemple regardent les % sans regarder les assiettes de calcul. Or mieux vaut 30% d'un gros gâteau que 50% d'une faillite! Et mieux vaut 30% d'un album qui se vend à 100 000 exemplaires que 50% d'un album dont personne ne parle. Les taux de rémunération ne veulent rien dire ou presque. Seul le palmarès commercial du site offre une quelconque garantie de rémunération.

- Qui sont les équipes derrière les sites de production collaborative ? MMC, c'est avant tout un label.Produire un artiste, préparer son marketing, le distribuer, le commercialiser, convaincre les radios et faire de la pub, c'est un métier spécifique, avec ses normes, ses réseaux, ses codes. On ne s'improvise pas producteur de disque, de cinéma ou que sais-je encore. Ne confiez pas vos mises à n'importe qui et vérifiez le background des gens à qui vous confiez votre argent!

- Vérifiez que votre argent sera placé sur un compte de tiers et qu'il ne peut servir qu'à financer les artistes que vous produisez. Gardez en tête que seuls les succès commerciaux ou des levées de fond auprès d'investisseurs privés peuvent faire vivre une société comme la notre. La survie d'un site qui ne peut se targuer ni de l'un ni de l'autre doit être vivement suspectée.

Merci d'avoir pris le temps de nous lire, nous espérons que nous aurons ici pu vous éclairer sur notre situation et nos valeurs. Merci d'être toujours plus nombreux à nous accompagner.


Source: My Major Company

Publié dans My Major Company

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